Edito
Son nouvel album sobrement intitulé Up, à peine sorti, l’immense Stanley Clarke, plus en forme que jamais, s’est lancé dans une grande tournée, encadré par deux jeunes prodiges n’ayant pas encore atteint la vingtaine d’années : le Géorgien Beka Gochiashvili au piano et le Texan Mike Mitchell à la batterie. Alors qu’ils faisaient une halte à Paris, nous avons rencontré le géant de la basse et de la contrebasse, toujours prêt à s’impliquer dans de nouvelles aventures musicales, comme il nous l’a confié. Le 25 octobre dernier, le monde de la basse perdait l’un de ses plus grands héros en la personne de Jack Bruce. Nous lui rendons l’hommage qu’il mérite en retraçant les grandes lignes de son parcours hors-normes. Celui de Bakithi Kumalo n’est pas banal non plus. En 1986, Paul Simon venait enregistrer son album Graceland en Afrique du Sud et le monde entier découvrait ce bassiste responsable d’extraordinaires parties de fretless et surtout de ce solo mémorable sur « You Can Call Me Al ». On va retrouver Bakithi prochainement sur scène avec le même Paul Simon et Sting à la même affiche. Comme d’habitude, nous avons testé des basses, des amplis et des effets et, bien sûr, rassemblé une somme énorme de travail pédagogique, autant sur le papier qu’en situation comme vous le verrez sur le DVD inclus avec le magazine. De quoi attaquer la nouvelle année avec les bonnes résolutions de rigueur. Toute la rédaction s’unit pour vous souhaiter de bonnes fêtes et vous adresser ses meilleurs vœux pour l’année 2015. Bonne lecture
Numéro 58
6,60€