Edito
Devenir le pourvoyeur de fréquences graves chez Jamiroquai est certainement l’un des jobs les plus convoités pour tout bassiste qui se respecte. Il faut être pertinent à tous les coups sur une musique au carrefour du funk, de l’électro, de la dance, du rock, de la pop avec ce que cela implique de maîtrise du groove, de la syncope, des basses slappées, des basses synthés… Après Stuart Zender, le membre fondateur, c’est Nick Fyffe qui reprit brièvement le relais avant de laisser sa place à Paul Turner qui depuis douze ans assume le rôle en studio et sur scène avec une compétence et un enthousiasme admirables. L’ampleur de la réaction à la disparition de Johnny Hallyday a montré à quel point l’empreinte du chanteur laissée dans l’inconscient collectif était grande. Nous avons fait le point sur les très nombreux bassistes qui ont gravité dans la galaxie Johnny et organisé une table ronde avec trois d’entre eux et non des moindres, à savoir Bernard Paganotti, Christian Padovan et Laurent Vernerey. On savait que Daniel Roméo est un bassiste d’exception ; avec son nouvel album Black Day Sessions, il démontre également ses qualités de compositeur et de rassembleur de talents. Même cas de figure pour le bassiste chanteur Guy Bervin qui nous présente son album At Last. Dans ce numéro vous trouverez également, en direct du NAMM de Los Angeles, toutes les nouveautés concernant la basse, qui ont été exposées dans le grand salon de la musique californien. Evidemment, nous n’avons pas oublié l’indispensable section pédagogique qui vous permet de travailler votre instrument sous toutes les coutures, avec les vidéos associées sur notre chaîne YouTube.
Bonne lecture et bonne étude.
La rédaction
Numéro 77
6,60€