Edito

Alors que l’année 2018 arrive à grands pas, il est bon de constater que la basse n’a jamais été aussi porteuse d’avenir comme en témoigne le sommaire de ce nouveau numéro. Aux côtés du vétéran Bootsy Collins, qui révolutionna lui-même la basse alors qu’il n’avait pas encore vingt ans, ne trouve t’on pas une belle brochette de jeunes créateurs qui, un demi-siècle plus tard, reprennent le flambeau en bousculant les règles avec une démarche originale à tous les niveaux, à commencer par le phénoménal Thundercat qui fait notre couverture. Ce bassiste hors-pair, mais aussi chanteur, compositeur et producteur dynamite, avec sa basse demi-caisse Ibanez six cordes tous les codes stylistiques, y compris au niveau vestimentaire. Dans la même catégorie, quoique un peu plus sage, le contrebassiste Miles Mosley mérite d’être découvert. Son jeu spectaculaire, notamment à l’archet, et un goût prononcé pour les sonorités saturées, lui a valu d’être appelé le Jimi Hendrix de la contrebasse, un compliment qui se passe de commentaires ! Il nous faut aussi parler de Kinga Glyk, une bassiste polonaise qui sort son troisième album solo, alors qu’elle fête à peine ses vingt ans, ainsi que du très jeune Joe Dart, la révélation de ces derniers mois qui enchante le public à chaque concert de Vulfpeck lors de son solo de basse. En somme, pour notre plus grand bonheur, l’instrument grave est au top, suscitant comme jamais un engouement qui traverse les générations. Raison de plus pour tester du matériel et bien sûr rassembler une somme énorme de travail pédagogique, disponible sur le papier mais aussi sur les vidéos associées au magazine sur notre chaîne YouTube, de quoi tenir les bonnes résolutions prises en cette nouvelle année. Toute la rédaction s’unit pour vous souhaiter de bonnes fêtes et vous adresser ses meilleurs voeux pour l’année 2018. Bonne lecture et bon surf sur notre site Internet.
La rédaction